Zachary J. Harker
■ Pseudo/Prénom : Art'
■ Ici depuis le : 18/02/2011
■ Messages : 36
■ Âge : 32
■ Avatar : Alex Pettyfer.
■ Âge du personnage : 23 ans.
■ Destinations Favorites : Londres ; Olot ; le Pôle Nord.
■ Localisation : Ici et ici, là et là, et encore là. Partout et nulle part.
■ Emploi : Ecrivain.
 |  Sujet: Zachary J. Harker - Jumper Ven 18 Fév - 20:29 | |
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Nom : Harker.
Prénom : Zachary, dit Zach.
Second prénom : John.
Date de naissance : 01/01/1988.
Lieu de naissance : Londres.
Lieu de résidence : Inconnu.
Origines : Anglaises.
Nationalité : Anglaise.
Métier : Ecrivain.
Taille : 1m80.
Poids : 70kg.
Yeux : Bleus.
Cheveux : Blonds, naturellement bruns.
Orientation Sexuelle : Hétérosexuel.
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Zach est un bon vivant : il aime la vie et sait en profiter. Il serait parfois plus juste de dire qu'il en abuse. Quoiqu'il en soit, son existence est ce qu'il y a de plus cher à ses yeux. Pourquoi passe-t-il alors son temps à taquiner les Paladins, ses chasseurs de toujours ? La raison en est extrêmement logique : plus Zachary met sa vie en danger, plus elle a de valeur, et plus il l'adore.
Un mode de vie si périlleux n'est certes pas sans sacrifices. Zach est solitaire, sans attache, sans pour autant être asocial. Bien au contraire, il aime la compagnie, mais seulement lorsque c'est lui qui la recherche. Seul son propre intérêt compte, il peut souvent de fois s'en montrer très égoïste. Il a une grande confiance en lui, en ce qu'il fait, il connaît ses capacités et il lui arrive parfois de les mettre en avant, sans toutefois s'en prévaloir ouvertement.
Lorsqu'il s'adonne à son plaisir, qui est celui d'épier les Paladins, et parfois mêmes ses semblables, les Jumpers, Zach fait preuve d'une extrême prudence. Il planifie tout par avance, choisit ses lieux de secours s'il doit jumper en catastrophe. Lors de ses parties de chasse, comme il les nomme, il se montre très discret - quant il ne provoque pas ostensiblement les Paladins, juste pour le fun d'être poursuivi.
Le corps ne saurait mentir. Zach est de ceux dont l'apparence trahit sa personnalité. Quoiqu'il dise, quoiqu'il pense, les traits de son visage expriment toujours son état d'esprit. Habituellement, au premier regard, c'est son assurance et sa légèreté qui présentent l'homme, avec l'étrange impression que ses traits sont éternellement figés dans une expression où se mêlent l'ironie et la confiance en soi. Puis, lorsque le regard s'éternise, dans ses yeux semble défiler un fil ininterrompu de pensées, de sentiments, comme si Zach tenait à s'exprimer uniquement par coups d'œil.
Son mètre quatre-vingt et sa carrure athlétique le rendent intimidant, c'est d'ailleurs pour cela que Zach met un soin particulier à toujours rester en bonne forme physique. Et puis, en cas de nécessité, une musculature bien développée est souvent salvatrice.
Zach n'a pas de style vestimentaire bien défini. Il préfère revêtir des tenues qui ne l'empêchent pas de se mouvoir convenablement, bien qu'il aime porter des costumes sombres, pour le côté classique et élégant.
Premier Jump :
De mon premier jump, seul le souvenir des sentiments que j'avais alors ressentis est rester en moi, comme marqué au fer. Je ne me rappelle plus exactement à quelle date il s'est produit, mais je devais avoir cinq ans. Mes parents avaient eu la généreuse mais risquée idée de m'amener avec eux à une fête qui avait attiré la population entière de Londres dans les rues de la ville. C'était tard, il faisait nuit, et j'essayais plus de dormir que de me réjouir de l'animation alentour qui me fatiguait plus qu'elle ne m'amusait. Je m'étais donc endormi, juché sur les épaules de mon père.
Lorsque je me suis réveillé, j'étais seul. Enfin, pas exactement ; tout autour de moi se trouvaient des londoniens qui criaient, hurlaient, buvaient à la santé de je ne savais qui ou quoi, mais pas la moindre trace de mes parents. Je me souviens avoir pleurer tout mon soûl, avant d'avoir entrepris de les rechercher. La vue brouillée par mes larmes, le cœur palpitant à tout rompre, je me faufilais entre une forêt de jambes étroitement serrées. J'étais bousculé de toute part, personne ne faisait attention à un petit garçon de cinq ans. Lorsque mes pleurs redoublèrent d'intensité, de peur et de désespoir, une femme me remarqua enfin et héla un agent de police. L'homme me tendit la main, sans doute pour que je lui donne la mienne en retour. Mais je ne voulais pas du tout le suivre. Dans mon esprit, tous étaient des êtres cruels qui m'avaient séparé de mes parents. L'agent m'attrapa par la manche et m'attira à lui. Je résistai autant que je pus. Mais je compris que je ne parviendrais jamais à m'arracher à sa prise.
La peur que cet homme m'emporte loin de mes parents, que je ne les reverrais plus, que je ne retrouverais plus ma petite vie d'avant, cette frayeur, je ne l'oublierai jamais. Car c'est elle qui m'a sauvé. Mon premier jump me ramena dans la cabane que mon père m'avait construite dans le jardin, et mes jumps suivant suivirent la même destination jusqu'à ce que je réussisse à en contrôler la trajectoire.
Comment vit-il sa vie de Jumper :
Je ne marche pas, je ne cours pas, je ne saute pas, je touche très rarement les poignées de porte, je ne subis pas les embouteillages, je ne prends pas l'ascenseur, je ne prend pas la voiture, ni le train, encore moins l'avion... Je jumpe.
Depuis que j'en ai les capacités, mon unique moyen de transport est de jumper. Je peux dire que c'est une habileté que je n'utilise pas le moins du monde avec parcimonie. La seule réelle limite est d'éviter de se faire remarquer, bien qu'il m'est arrivé plusieurs fois de jumper en croisant le regard de quelqu'un. Mais cela ne m'inquiète pas outre mesure, les gens ne croient pas aux phénomènes extranaturels. Et même lorsqu'ils en voient un, ils préfèrent opter pour la conclusion la plus simple : ils ont eu une hallucination.
Dès l'âge de cinq ans, le jump constituait l'un de mes passe-temps favori. Avec l'âge et la répétition constante de ce prodige, j'appris assez tôt à en faire l'analyse, à connaître les limites de cette capacité hors du commun. Je procédai à un véritable entraînement physique, cherchant toujours plus à repousser les frontières. Chronomètre en main, j'effectuais souvent les mêmes parcours et tentais à chaque fois de battre mes records. Grâce à cette sorte d'analyse scientifique, j'ai pu apprécier le fait de devenir un Jumper nettement plus rapide que la moyenne. Mon temps de réaction était sans précédent, ma jump-marque limpide et fine, ma destination précise.
J'acquis assez jeune une grande agilité et facilité à jumper, au détriment d'autres caractéristiques du jump ; j'ai beaucoup de difficulté à jumper des objets lourds avec moi, ainsi qu'à créer volontairement des dégâts en jumpant. Peu m'importe, je préfère avant tout la discrétion et la rapidité que la puissance ou les mises en scène.
Puissance de Jump : 100/100
Connait-il l'existence des Paladins : [o] oui [ ] non
J'enclenchai le bouton du caméscope et jumpai devant l'objectif. Mon éternel sourire aux lèvres, j'attendis dix bonnes secondes avant de me lancer.
« Mesdames, mesdemoiselles, messieurs les Paladins, bonjour. Je m'appelle Zachary John Harker, et je suis un Jumper. »
Je ponctuai ma déclaration d'un petit jump sur le côté puis revins à ma position initiale. J'avais pris soin de laisser dans le champ du caméscope une horloge numérique qui faisait également figurer les secondes. Pourquoi ? Pour prouver à mon auditoire que je ne me jouais pas d'eux, qu'il n'y avait pas de complice derrière le caméscope qui aurait pu couper et reprendre l'enregistrement le temps que je change de place. Tout était réel et instantané.
« Si je prends l'initiative de vous envoyer cette vidéo, c'est simplement dans le souci de rééquilibrer les comptes. Cela fait en effet plusieurs mois, désormais, que je vous traque, que je vous épie, comme vous le faites avec moi et mes semblables. Et je le fais si mieux que vous que vous n'avez pas encore réussi à me mettre la main dessus. »
J'imitai vaguement une expression d'étonnement. J'étais sûr que cela les ferait enrager.
« Vos armes sont des jouets comparés à mes capacités. Cela étant, j'ai eu tout le loisir de butiner quelques informations qui peuvent vous porter préjudice si elles tombent entre de mauvaises mains. »
Je laissai s'installer une pause, autant pour qu'ils comprennent où je voulais en venir. Les Paladins n'étaient pas seuls à chasser, les Jumpers aussi s'en donnaient à cœur joie. S'ils avaient en leur possession certaines informations que je détenais sur quelques Paladins, je ne donnais pas cher de leur peau.
« Mu par un sentiment de grande bonté, je vous octroie aujourd'hui le plaisir d'égaliser la balance en vous racontant mon histoire. De cette manière, vous saurez autant de choses que j'en sais sur vous... »
Après une brève hésitation feinte, je repris :
« Quoique, non, jamais vous n'en saurez autant sur moi que je n'en sais sur vous. Vous n'en avez bien évidemment pas les capacités. »
Je me décalai un peu de côté pour laisser la vue de ma bibliothèque. Celle-ci était remplie de carnets de notes, journaux et autres supports d'écriture. Certains étaient uniquement réservés à mon usage : mon moyen de me rappeler les endroits ou je pouvais jumper. Chaque lieu était minutieusement décrit avec force adjectif, pour que je puisse m'imprégner du lieu et ainsi jumper avec une extrême précision. Alors que certains privilégient les photographies, mon truc, c'était d'écrire les lieux. Les autres journaux, moins nombreux, étaient le résultat de mes recherches incessantes.
« Ces journaux que vous voyez ici contiennent des indications quant à vos agents, votre base, vos armes, et des choses un peu plus personnelles comme vos familles. Je suis comme qui dirait... très au courant. »
Avec un large sourire, je me replaçai au centre.
« Cependant, je tiens à vous rassurer : je suis le gardien de tous ces renseignements, leur cachette est connue de moi seul. Et mon but n'est pas de la partager avec les Jumpers qui veulent votre mort. »
Je laissai ma phrase en suspens pour qu'elle s'imprime bien dans leurs esprits. Si je tenais à jour ces journaux, c'était uniquement par jeu, rien de plus.
« Pour en revenir au but de cet enregistrement, voici mon histoire.
» Je m'appelle Zachary John Harker, je suis né à Londres le premier janvier 1988. Mes parents sont John et Liz Harker, tous deux exercent une profession juridique. Mon premier jump est survenu à l'âge de cinq ans, et depuis, jamais je ne me suis arrêté de jumper.
» J'ai effectué mon parcours scolaire dans la ville et j'ai poursuivi mes études supérieures en école de journalisme, de laquelle je suis sorti fièrement majeur de ma promotion. A la fin de mes études, j'ai quitté le continent européen pour venir m'installer dans la merveilleuse et sublime ville de New York. Enfin, m'installer n'est pas le mot adéquat : j'habite en réalité partout et nulle part. Je vis chez vous, si vous me permettez d'utiliser cette image. Pour être plus précis, je vis au dépend des autres, profitant de leur demeure lorsqu'ils sont en vacances, me servant dans leur réfrigérateur, leur penderie, utilisant leur douche... Une vie à moindre coût. »
Je souris. J'étais impatient qu'ils voient cette vidéo. Encore quelques détails, et puis la partie pourrait commencer.
« Je joue au jeu de la vie, et je m'en sors plutôt bien. J'ai rencontré beaucoup des vôtres par le passé, ils pourront témoigner : je suis insaisissable. Aujourd'hui, je vous lance un défi. Le défi de me retrouver, de me capturer ou de me tuer. »
Je réprimais un rire. Il fallait que je garde le contrôle de moi-même, mais de l'intérieur, je bouillonnais de joie et d'amusement. Je n'avais plus qu'à leur lancer l'appât le plus délicieux au monde.
« Sur ce, je vais vous laisser... Ah, je manque d'oublier quelque chose d'important : dans la quantité de carnets qui se trouve derrière moi, il y'en a également certains qui sont consacrés à mes frères Jumpers. Trouvez-moi, et vous trouverez tous les autres.
» Je vous souhaite de passer une excellente fin de journée. A bientôt. »
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Dernière édition par Zachary J. Harker le Sam 19 Fév - 16:30, édité 3 fois
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